
Niki Aloupi est Professeur de droit international public à l’Université Paris-Panthéon-Assas depuis septembre 2018.
Auparavant, depuis son agrégation en 2012, elle était Professeur à l’Université de Strasbourg. Elle est directrice de l’Institut des hautes études internationales (IHEI) et du Master Administration Internationale, ainsi que codirectrice du Pôle Assas Études Environnementales (A2E) de l’Université Paris-Panthéon-Assas. Elle a enseigné en tant que Professeur invitée aux Universités de Sciences Po Paris, Padoue, Bordeaux, Le Mans, Galatasaray et à l’Institut international des droits de l’homme (Strasbourg et Côte d’Ivoire). Elle a été invitée par le Curatorium de l’Académie de droit international de La Haye à occuper le poste de Directrice des études en 2020 et à dispenser un cours spécial (sujet « Les personnes humaines et le droit de la mer ») en 2025.
Auteur de nombreuses publications relatives au droit de la mer, au droit international public et aux rapports de systèmes, elle enseigne le droit international public, le droit des espaces internationaux, notamment le droit de la mer, le droit des organisations internationales, le droit d’asile, le droit des étrangers et les principes généraux du droit international économique.
Son ouvrage « La nationalité des véhicules en droit international public » a reçu le prix Choucri Cardahi de l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France en 2021. Elle est directrice de la rubrique trimestrielle « Jurisprudence internationale » de la Revue Générale de Droit International Public (RGDIP), dont elle est également membre du comité de rédaction et de la rubrique « Espaces internationaux » de l’Annuaire français des relations internationales (AFRI). Elle est trésorière adjointe et membre du conseil de la Société française pour le droit international (SFDI).
De 2011 à 2020 elle a occupé le poste de secrétaire-rédacteur de l’Institut de droit international (IDI). De 2013 à 2022 elle a été juge assesseur représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) auprès de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Depuis janvier 2023, elle est membre de la Commission juridique et technique de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM).